Collectif le GIGA :
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OpacitéDe l'opacité au mépris Par Ph. Declerck Lorsque le président des associations des frac Emmanuel Latreille répond à la demande d'informations des artistes du CAAP sur les FRAC, c'est avec mépris qu'il les envoie paître dans leurs verts pâturages, pardon tagger dans leurs squats. On peut traduire ce courrier par : "Des artistes qui se mêlent d'art ! Mais où va t'on !" Parce que non seulement, le système d'art contemporain est un no man 's land mais aussi, on ne daigne pas informer ni les artistes, ni les sociologues qui analysent le domaine. (Ne parlons pas du simple citoyen qui doit alimenter le système qu'il soit un riche PDG ou un pauvre SDF à travers ses impôts comme la TVA. Qu'il paye !). Le système est du type bunker et se protège de tout l'environnement externe. Dès fois qu'il comprendrait, que le système ne marche pas si bien... voir pages suivantes. En ce sens, le rapport du sociologue Alain Quemin est exemplaire d'un certain comportement de nos dirigeants. Fait à la demande du ministère des affaires étrangères, ce travail très sérieux montre et confirme ce que l'on savait déjà, l'effacement de l'art français au niveau international. Le bilan de ce rapport est d'autant plus cruel qu'il rappelle qu'au XIXe siècle et durant toute la première moitié du XXe siècle, la France occupait la première place sur le marché (ventes aux enchères et ventes en galeries) et dans le monde de l'art alors contemporain (collections publiques et grandes institutions culturelles, foires). La dernière partie se fait aussi l'écho de quelques critiques cinglantes sur le fonctionnement de l'institution. Pour les FRAC, c'est le deuxième rapport sévère avec celui de Dominique Bozo rédigé à la demande de François Léotard en 1986... Ceci n'a pas fait plaisir, c'est le moins que l'on puisse dire, à de nombreux responsables d'institutions, musées, centre d'art contemporain qui ont violemment attaqué Alain Quemin comme le montre une réunion du 16 novembre 2001 en parlant d'incompétence et de parti pris. (Voir http://www.caap.asso.fr/cipac/documents/interna.html ). Alain Quemin parle également dans son livre d'échanges très violents lors du CIPAC des 15 et 16 novembre 2001 où des accusations de défense de positions réactionnaires ont été portées, le débat suscité par le rapport étant comparé aux effets de l'anthrax !!!On comprend ces réactions hystériques de ces responsables ! Car ce bilan négatif est surtout le bilan de leurs actions ou inactions... Ah, s'ils avaient su, ils auraient entrouvert la porte pas de 20 cm mais de 5 ...! Pourtant, il avait l'air sympa ! On les prendra plus ! Suite vers : fonctionnement peu démocratique |