Or ce lieu qui se veut "au croisement de toutes les cultures émergentes" et "une place publique en perpétuel mouvement, réactivée sans cesse", a singé l'esthétique des squats et des lieux de création des artistes dont la caractéristique sont généralement des faibles revenus. Le squat permet d'avoir simplement un atelier parce que l'on n'a pas les moyens.
Citons le collectif BABYBRUL : "Le choix du Palais de tokyo comme lieu d'occupation résulte du choix
délibéré de ce "site de création contemporainne"
de plaggier lesthétique des squats, des lieux de création
et des artistes qui font face à une nécessité matérielle
quotidienne, au profit d'une institution "créé à l'initiative
du Ministère de la culture et de la communication"* et sponsorisée
par des sociétés telles que Pioneer et Habitat, avec un budget
de plusieurs millions deuros."
Le riche palais joue donc à la pauvre masure !
Pour devenir célèbres jusqu'à la renommée
planétaire, trois artistes les ont pris au mot. Avant que l'institution change de
politique artistique et se décide à plagier le logement des SDF pour paraître
dynamique, trois artistes du collectif BABYBRUL ( BABYBRUL, FUZZKHAN et ULTRA L)
ont réalisé une occupation illégale du PALAIS DE TOKYO, le dimanche 2 juin à 17
heures. Au cours de cette occupation était prévu un festival libre ouvert à
toutes les initiatives et participations dont des travaux artistiques et affichage d'oeuvres,
etc...
|