Tutelle actuelle des historiens de l'art

Voici un résumé de la situation infantilisante des artistes au sein des structures, document donné maladroitement par La ministre de la Culture Catherine Trautmann (ou son ministère) le 10 février 2000 (A coté d'un discours très convainquant annoncant de nombreuses mesures en faveur de l'art et des artistes). Ce discours fait suite à une tension avec Le collectif d'artistes au sujet de de la nomination des dirigeants du Palais de Tokyo. Son objectif était de "Placer l'artiste au cœur de l'action de son ministère" et de montrer le nombre important d'artistes au sein des structures .

Madame la Ministre (ou son ministère) a pensé que les artistes du collectif n'avaient pas de beau-frère ou de belle-soeur ayant mal tourné , devenu agrégé de maths et connaissant la règle de 3 ! Eh oui ! On ne peut pas appliquer cette fameuse règle ! Elle a "oublié" de donner le nombre total de chaque commission ! Si vous avez les chiffres, envoyez les moi !

A priori, comme les commissions opèrent par vote, si elles ont autour d'une douzaine de membres , les artistes sont toujours minoritaires et n'ont aucune possibilité d'action ou de se faire entendre.
L'existence d'un seul artiste dans le Jury de l'Académie de France à Rome, est particulièrement bas.

D'après Georges Mathieu et vers 1996, le CNAP est administré par 18 personnes et son Conseil artistique qui a un simple avis consultatif pour le CNAP n'a que 2 artistes sur 38 personnes.

La situation est identique dans les FRAC. Il serait nécessaire de compléter l'étude sur les autres structures mais on peut noter que, par exemple, un professeur de philosophie (Yves Michaud à Paris I) a été directeur de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris (1989-1996).

Au 19 ème siècle, Zola aura des propos voisins mais ne les mettra pas en pratique !

Un besoin de démocratie dans l'art : 2 nouvelles PolémiqueS dans l'art actuel.
- Polémique sur les artistes sous tutelle (1999)
Le collectif (150 artistes) : Lettre ouverte du 1er juin 1999 à Catherine Trautmann au sujet de la nomination des dirigeants du Palais de Tokyo. "Les artistes français se mobilisent pour diriger la future galerie d'art actuel de Paris"
Au final de l'affaire du Palais de Tokyo que les artistes voulaient diriger, le conseil d'administration sera présidé par le critique Pierre Restany. Quelques artistes y ont un droit de vote, mais sont minoritaires. Le Palais de Tokyo est codirigé par deux critiques d'art. Un Article du Monde
- Polémique sur la censure dans l'art (2001)

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