Public méprisé Tutelle littéraire /
Tutelle des historiens de l'art /
FRAC /
Public méprisé /
influençable /
FRIC ! Le public est méprisé et ne peut s'exprimer sur l'art. Pourtant il paye le ministère de la culture à travers ses impôts. Nombre de textes montrent un mépris incroyable envers le public qui n'est considéré que comme un troupeau qui suit. La seule possibilité de s'exprimer pour le public est de faire des pétitions ou de casser ce qui arrive assez souvent. En réalité, il faudrait plutôt parler DES PublicS ou DES françaiS qui ne sont pas un tout indifférencié. - Ainsi, Georges Mathieu, peintre et membre de l'académie des Beaux-arts veut montrer l'échec du Musée d'Orsay dans
"le Massacre de la sensibilité" page 206. Pour prouver que celui-ci n'initie pas le public,
il regarde la tête du public qui ne lui revient pas et déclare
Mais comment les masses hirsutes des touristes bigarrés ne seraient-elle pas ...
George Mathieu donne une citation de l'artiste Marcel Duchamp "On peut faire avaler n'importe quoi aux gens ." Le rejet par tous est présenté comme un argument d'excellence pour l'impressionnisme arrivant ainsi à transformer le plomb en or (au sens figuré mais aussi trébuchant...). En réalité, les impressionnistes se sont assez rapidement imposés. L'art ne doit pas être réduit à l'art officiel qui n'est que la partie visible de l'iceberg. Rien qu'en France, le nombre de personnes pratiquant une activité artistiques est importante : au moins 20000 artistes professionnels et un nombre important d'amateurs. Le niveau culturel et la pratique artistique des Français est d'un bon niveau malgré les affirmations de certains pisses-vinaigres qui défendent leurs privilèges. Descendre les autres permet de se croire haut ... Association Art et Démocratie Dans une démocratie, l'art doit être soumis à la libre appréciation des citoyens dont les avis doivent être pris en compte, comme pour un vote ou un référendum Exemples passés de démocratie En dehors des possibilités de démocratie très directe du type "bulldozer-empreinté-sur-le-chantier-d'à-côté" (pas si rare que cela comme le montre l'exemple du parc des écrins dans les alpes françaises...), des possibilités plus globales existent comme les référendums largement pratiquées en Suisse. Le référendum de 1967 du canton de Bâle montre clairement que la démocratie en arts marche. Il portait sur l'acquisition de 2 tableaux de Picasso appartenant à des particuliers, nécessitant une dépense budgétaire supplémentaire. A cette époque, nombre d'amateurs d'art s'étaient émus de voir une telle décision confiée aux "masses incultes" (c'est à dire vous !). Mais le vote a été favorable et Picasso, touché par l'issue du référendum, offrit 2 autres tableaux ainsi que 2 dessins. Peut-être que Picasso était plus sensible à l'opinion de la population de Bâle qu'à l'opinion des spécialistes ! Une possibilité qui a marché dans le passé pour des musées et des théâtres New-Yorkais ainsi que des théâtres Canadiens est celle des bons permettant aux personnes intéressées d'assister à prix réduit ou gratuitement aux manifestations culturelles. Les institutions remettraient les bons reçus à l'administration qui modulerai les subventions selon la quantité et des lois à déterminer. Cela permettrai de tenir compte un peu de l'avis du public et de mettre une certaine concurrence entre les institutions. Les politiciens et les décideurs seraient libérés de l'épineuse responsabilité de l'estimation de la valeur culturelle des oeuvres, des institutions,... Ces exemples montrent la viabilité d'un démocratie en arts. Les artistes se sont enfin
manifestés récemment en France pour plus de démocratie. Le public peut également se réveiller.
Je suis à la recherche de toute information sur ce sujet afin d'étayer mon site. La culture a-t-elle un prix ? , Walter Pommerehne et Bruno Frey, Commentaire/Plon, 1993 Copyright Philippe Declerck |
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