"...Et Boucher est encore l'un des peintres qui ont le mieux compris le corps de la femme. Il a fait des fesses jeunes, de petites fossettes juste ce qu'il faut"

"Aucun art n'est aussi peu spontané que le mien. Ce que je fais est le résultat de la réflexion et de l'étude des grands maîtres ; de l'inspiration, la spontanéité, le tempérament, je ne sais rien. Il faut refaire dix fois, cent fois le même sujet. Rien en art ne doit ressembler à un accident, même le mouvement"

"C'est très bien de copier ce que l'on voit ; c'est beaucoup mieux de dessiner ce que l'on ne voit plus que dans sa mémoire. C'est une transformation pendant laquelle l'imagination collabore avec la mémoire. Vous ne reproduisez que ce qui vous a frappé, c'est à dire le nécessaire. Là vos souvenirs et votre fantaisie sont libérés de la tyrannie qu'exerce la nature."

"...et ne jamais dessiner ni peindre immédiatement."

La peintre américaine Mary Cassat confirme ces propos en parlant de Degas "...Je n'ai jamais vu un grand artiste parvenu au succès reconnaître si généreusement sa dette envers une influence antérieure subie au cours de toute une vie."

Il admirait Ingres qu'il rencontrera deux fois, Gustave Moreau, Giotto. Il étudiera Michel-Ange,Véronèse, les manièristes (Pontormo, Parmesan),...

Pissaro

Irrité par l'importance attribuée à l'influence anglaise décrite dans le livre de Dewhurst, Pissaro écrit une lettre à son fils en 1902 où il explique que la vision des tableaux de Turner et Constable ont confirmé le style déjà acquis de Monet et de Pissaro mais n'a pas était une influence.

Par contre dans cette même lettre, il souligne l'influence de Claude Lorrain, Corot, du XVIII siècle, Chardin surtout... "Le 18ème était notre tradition."